Le feu glacial de mes pensées
Revoit cette peur exquise me ciseler
Je me souviens de ta verge féminine
Non loin de ta poitrine masculine
Quelle angoisse rassurante
Me délecter de ta douceur violente
Notre éternelle effervescence
N’est plus qu’inconfort confortable des sens
Je t’ai tant aimé par la haine
Adieu, providentielle déveine
Le soleil sombre de nos heures
Marque d’une lumière obscure le fond de mon cœur
La vive flemmardise de mes tourments
A rattrapé mon aveuglement clairvoyant
Plus aucune écriture orale
Que le souvenir de nos étreintes buccales
Et toutes les neiges chaleureuses d’août
Ne stopperont pas la pluie sèche de mes doutes